Il faut maintenant rapatrier Dipika et sa maman, du Népal.

Capture d’écran 2015-04-26 à 21.23.31Ceci sera le plus court de tous mes billets. Parce qu’il n’y a pas grand chose à dire. Bénédicte Van De Sande et sa fille adoptive Dipika ont subi le tremblement de terre à Katmandu. Elles « logent » dans la cour d’un hôtel, ne sachant pas si leur appartement est encore habitable. Elles sont à la merci de la fragilité de l’État népalais, d’éboulements, de nouvelles secousses. Aujourd’hui, Israël a décidé de rapatrier les bébés de mères porteuses népalaises. L’Europe rapatrie ses ressortissants. Il serait indigne, inhumain, que la Belgique refuse un visa humanitaire à la petite Dipika et empêche ainsi la réunion de la famille qui attend depuis plus de trois ans, et l’expose à tous les danger sous prétexte de la protéger. Les cinq minutes de courage politique, s’il en reste, c’est maintenant.

Gyanendra a fait parvenir une lettre au premier ministre Charles Michel et au ministre des Affaires étrangères Didier Reynders. Elle suffit à elle-même, il n’y a rien à ajouter. À nos dirigeants de se montrer dignes, ou indignes.

Bénédicte a également envoyé une petite vidéo. Je vous laisse avec la maman et la petite fille.

Pour plus d’infos sur le cas de Bénédicte et Dipika, lisez mes articles précédents.



Catégories :Asile et immigration, Belgique

16 réponses

  1. Madame, j’admire votre courage, tenez bon, j’espère de tout coeur que votre appel au secours sera entendu par le gouvernement belge, ce qu’ils font avec vous et votre famille est indigne d’hommes/femmes politiques.

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  3. la page facebook du comité Un visa pour Dipika est la suivante : http://www.facebook.com/4dipika

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  4. Dans le chaos qui règne à Katmandou, Bénédicte et Dipika sont en vie… Mais leur condition est plus que précaire et les problèmes de survie ne sont pas minces dans une ville sans électricité et sans eau potable….

    Oui, il y a extrême urgence à venir en aide à nos ressortissants et particulièrement à Bénédicte qui se trouve plus que tout autre belge à Katmandou, en état de très grande vulnérabilité!

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  5. Er is aan de wettelijke toestand niets veranderd. Het staat Benedicte vrij om vandaag op haar eigen kosten het vliegtuig naar huis te nemen. Ik zie niet in waarom om haar of het kind een eurocent van mijn belastinggeld zou moeten verspild worden.

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  6. Bonsoir Marcel,
    « À nos dirigeants de se montrer dignes, ou indignes. »
    Quand on voit la caricature de Kroll,
    http://portfolio.lesoir.be/v/le_kroll/366KROLL2304.jpg.html
    mais, c’est peut-être une bonne occasion de réveiller les âmes.
    BFast est parti… La suite… à l’écran….

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  7. Est ce ainsi que les hommes vivent? Et au loin, vos sanglots les suivent.

    Comment peut on décevoir le regard d’un enfant? L’homme n’a de limite que sa capacité à inventer des justifications à ses actes et à ses manquements. Le comble de l’horreur est atteint, lorsque je lis qu’un nation rapatrie ses mères porteuses. Cela définit totalement, la considération que l’on a vis à vis de la souffrance des citoyens du Népal. Finalement, le bon côté des choses, c’est qu’une fois ce sinistre passé, le prix des mères porteuses diminuera certainement.

    Super, ce matin, une fois de plus, j’ai comme une envie de ne plus appartenir à cette humanité. Puisque les journaux titrent que le toit du monde s’est effondré, posons nous la question. Les fondations sont elles saines?

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    • Il faut rendre à Aragon, ce qui est à Aragon 😉

      Je précise donc que j’ai détourné une phrase d’un de ces célèbres poèmes. La phrase originale (originelle devrait on dire) est la suivante:

      Est-ce ainsi que les hommes vivent
      Et leurs baisers au loin les suivent

      Les sanglots étant ceux des victimes de cette catastrophe.

      Bonne journée

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  8. Bravo, Marcel, pour ce combat et cette présence qui ne se dément pas.
    On soutient tous cette cause sans la moindre réserve, j’en suis convaincu.

    Le gouvernement s’expose aujourd’hui au ridicule. Il est des moments où il n’y a aucune honte à reconnaître qu’on a pu se tromper.

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    • @Tournaisien,
      Comme, un jour ou l’autre, tout le monde est sujet au ridicule, quels sont les moments pendant lesquels vous n’avez pas eu un honte de reconnaître que vous vous êtes trompé?
      Quand on vous pose des questions vous n’y répondez pas.
      C’est plutôt mal parti, non?

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  9. Voilà, c’est fait….

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